qui allait évoluer pour
cette dernière Endurance de la saison. Le problème récurant
à disposer de bonnes références en pneumatiques restait
quant à lui toujours à l’ordre du jour.
Le week-end avait commencé sous les meilleurs auspices, puisque
les chronos des essais avaient progressé de plus d’une seconde
comparativement à Mai
dernier. Soit 1'3"459 pour Vincent Bocquet et 1'4"842 pour
Emmanuel Cheron.
Vincent aurait pu améliorer son temps s’il n’avait
pas malheureusement chuté dans son dernier tour de qualification,
puisque son tour idéal (addition des meilleurs partiels) était
tombé sous la barre des 1'3". Dans l’histoire Vincent
en sera quitte pour une légère commotion et avoir raté
la pole pour 33 millièmes de seconde.
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C’est donc de la deuxième place que s’élancera
la MetisS
avec Emmanuel Cheron à son guidon le Dimanche à 15H.
Emmanuel débouchera en 4e position lors du premier tour. Les 4
premières machines prendront peu à peu le large, et Emmanuel
améliorera son temps des essais avec un 1'4"687 dans son 9e
tour. Après 15 minutes de courses, le groupe leader commence à
doubler de nombreux attardés sur ce petit circuit parisien de 2,055
Km. Et c’est alors qu’Emmanuel, dans la roue du 3e, ne put
éviter l’accrochage au freinage du virage « Hôtel
» qui commande la ligne droite des stands. Après plus d’une
demi-heure de réparation (la moto n’avait plus son tampon
protecteur droit, dû à la chute des essais qualificatifs),
Vincent pu repartir et prendre son relais.
Malheureusement dans la chute Emmanuel avait lourdement chuté sur
l ‘épaule et ne pu repartir pour prendre son second relais.
L'abandon était de mise.
Malgré tout il est indéniable de voir que le team
Bihr-MetisS a su faire évoluer et progresser le dernier prototype
de course JBB tout au long de la saison. Les temps et les premiers podiums
au scratch en sont la preuve objective, sans compter le ressenti des pilotes
MetisS et des essayeurs invités (Jeremy
McWilliams, Michael
Neeves…), ainsi que l’interrogation de la part de top
pilotes (voir pilote mondialement titré en vitesse) n’arrivant
pas à garder le sillage de la MetisS
en sortie de courbe.
La course est ainsi faite, et peut-être encore plus en Endurance,
il y a tant de paramètres et de conditions à réunir
en un même week-end, que jouer avec le top de la catégorie
est déjà un exploit en soit pour un team amateur évoluant
et développant un vrai prototype.
Alors un grand BRAVO au Team
Bihr-MetisS tout entier (pilotes, team manager, mécanos et
à tous les intervenants qui se relaient durant la saison) pour
leur saison, leur travail, leur développement du T.S.S.,
et leur performance. Sans oublier leur bonne humeur et leur convivialité.
Un grand merci également à la confiance des sponsors du
team
Bihr-MetisS qui permet d’alimenter toute cette passion aspirant
à toujours faire mieux, à toujours faire plus.
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